Parcours acrobatiques

Les parcours acrobatiques en forêt sont des espaces de loisir situés en général en zone boisée, équipés à demeure d'installations permettant au pratiquant de cheminer en hauteur, de façon plus ou moins acrobatique, sur les arbres ou sur d'autres supports naturels ou non, en assurant lui-même sa sécurité au moyen d'un équipement de protection individuel contre les chutes de hauteur (harnais, longe, connecteurs...), relié à une ligne de vie installée sur son parcours.

Histoire

On peut dater l'ancêtre des parcs acrobatique dans les années 30, dans les Dolomites italiennes où, afin de " traverser ", de façon aérienne et plutôt sportive, d'une aiguille rocheuse à une autre, il arrivait que l'on tende entre ces deux pics une double corde, sur laquelle les téméraires pouvaient se coucher et " ramper " dans les airs.

Cet aménagement et l'exercice qui suivait portaient le nom de " tyroliennes ".

En 1987, des élagueurs de la région d'Annonay, dans l'ardèche, ont crée les " ACCRO-Branchés® ". Ils ont été parmi les premiers a développer une activité commerciale de grimpe d'arbre qu'ils ont nomé l'Accrobranche® pour tous les accrobranches.

La première structure permanente, entre arbres et " via ferrata " dans les murs d'un fort, a vu le jour en 1989 au Fort des Rousses, dans le Jura.

Un autre "parc" s'est développé en 1994 aux Estables, dans le Massif central, mais il est admis que le vrai précurseur de cette activité a été l' "Aventure Parc" de Serre-Chevallier, dans les Hautes Alpes, en 1995, année que l'on considère généralement comme celle de la création de l'activité.

Jusqu'en 1998, les Parcours d'Aventure en Forêt se comptaient sur les doigts des deux mains. Ces parcours aventures se sont dans un premier temps développés en montagne et dans les stations de ski comme activité complémentaire l'été. Ils ont ensuite colonisé les zones fortement touristiques comme les bords de mer. Aujourd'hui on les retrouve un peu partout notamment en plein cœur des villes comme à Lyon. A partir de l'an 2000, les équipements se sont multipliés pour atteindre et dépasser bientôt les cinq cents structures sur le seul territoire francais.
 
 
 

Parcours aventure en forêt

Le concept de départ n'a que peu évolué : il s'agit toujours d'aménager des jeux ou des ateliers permettant de relier par des câbles une plate-forme à une autre, entre deux arbres, deux pylônes, ou deux arêtes rocheuses, organisant ainsi des parcours plus ou moins longs et hauts, en s'arrangeant pour rendre la chose ludique et, si possible, impressionnante.

L'ingéniosité des concepteurs n'a toujours pas trouvé de limite, et les ponts de singe succèdent aux passerelles de toutes sortes, alternant avec des descentes sur poulies toujours plus vertigineuses et rapides, des traversées dans des tonneaux, des rondins et des poutres, des montées et descentes sur échelles ou filets, des sauts de Tarzan, etc...

Après avoir été normalisée dans le cadre de l'AFNOR, la dénomination de l'activité parcours d'aventure en forêt (PAF) évolue vers parcours acrobatique en hauteur (PAH). Une norme européenne est actuellement à l'étude.

Les professionnels se sont organisés en Syndicat National des Exploitants de Parcours d'Aventure (SNEPA) depuis juin 2004.